Les pertes d’azote dans l’air ont été modélisées avec Syst’N, outil développé par l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) et le réseau mixte technologique Fertilisation et environnement.
Les émissions d’ammoniac dans l’air sont deux fois plus importantes lors de l’utilisation d’urée, une tendance que l’on retrouve pour tous les sites d’essais et sur chaque culture. De ce fait les pertes en sols calcaires semblent supérieures aux pertes en sols non calcaires.
Les résultats correspondent à des moyennes : l’impact pouvant aller du simple au double selon les types de sol ou de culture. Pour autant, la différence entre ammonitrates et urée demeure constante : les pertes sont deux fois plus importantes avec l’urée. Exprimé autrement, cela signifie, à apport initial identique, que la culture disposera de 10 kilos d’azote par hectare de plus avec l’ammonitrate.