Eviter les pertes gazeuses d’azote par volatilisation ammoniacale permet d’optimiser sa fertilisation et d’assurer une nutrition optimale de sa plante. Les bénéfices sont donc à la fois économiques et environnementaux !
Economiques car les pertes peuvent être conséquentes : sur une fertilisation de 200kg d’azote sur blé, une volatilisation de 15% conduit à une perte de 30 kg d’azote, soit l’équivalent du dernier apport ! La volatilisation ammoniacale est le phénomène majeur qui explique la différence d’efficacité des engrais entre eux.
Environnementaux car l’ammoniac émis par volatilisation ammoniacale est un polluant atmosphérique et un précurseur de particules fines.
Il existe plusieurs pratiques pour réduire la volatilisation ammoniacale, dont la plus simple de mise en œuvre et la moins aléatoire est l’utilisation d’engrais azotés ADA : choisir une forme chimique de l’azote permet de réduire efficacement la volatilisation.
La volatilisation ammoniacale intervient au stade de l’hydrolyse de l’urée en ammonium. Elle correspond au passage du NH4+ vers sa forme gazeuse NH3 dans l’atmosphère. Elle s’opère à la surface du sol à partir d’une source d’azote ammoniacal : engrais uréique (urée, solution azotée) ou effluents d’élevage.
