La reconquête de la teneur en protéines des blés français est devenu un enjeu national avec le lancement du plan protéines national.
La teneur en protéines ne représente rien d’autre que la traduction d’un taux d’azote dans le grain. Elle résulte de l’accumulation d’azote dans le grain en fin de cycle végétatif. Il provient du transfert, au cours de la sénescence, de l’azote déjà absorbé et du complément d’absorption d’azote post floraison. Selon les années climatiques et les variétés, les transferts et l’absorption tardive peuvent fortement varier. Il existe pour une même variété un effet antagoniste entre le niveau de rendement obtenu et la teneur en protéines lié au phénomène de dilution de l’azote absorbé qui dépend des conditions de remplissage et du poids de mille grains.
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